Parmi ceux à qui Vatican II donne des boutons, peu ont lu ne serait-ce qu'un seul des textes conciliaires. Cela n'empêche nullement ses détracteurs de donner leur avis sur les actes de cette assemblée d'où s'échappèrent les fameuses « fumées de Satan ». L'argument le plus fréquemment opposé tient au fait que Vatican II fut présenté comme un concile « pastoral ». Ce terme est repris à l'envi par des personnes qui opposent de manière binaire « pastoral » à « dogmatique », limitant de fait ce dernier domaine aux canons et anathèmes.
Un excellent article (ici) publié sur La crise intégriste aborde – avec davantage de profondeur et de subtilité – la question de l'autorité des textes magistériels et notamment ceux du dernier concile œcuménique.